en tant que puissance et pouvoir politique, le profit règle un système qui, grâce à ses aspects de prison dorée, a su séduire les foules, les peuples, l'humanité. cette séduction prend forme dans la relation pseudo-individuelle qu'est la publicité. ces grosses marques, nous adorons les haïr. Peut-on oser croire qu'elles pourraient très prochainement officiellement gouverner des pays, dans l'espoir d'un équilibre, d'une équité entre les hémisphères? hmmm, on peut d'un point de vue optimiste se demander si, comme comme voudraient nous le faire croire les attitudes corporatives, elles ne s'intéresseraient pas un peu plus et de plus en plus à notre réèl bien-être, et ainsi du sort du 'monde'... proche de nous, de nos sports préférés, de nos sons adorés, de nos boissons alcoolisées... dans un soucis toujours pressant de nous satisfaire, nous faire plaisir, nous envouter... mais d'un regard cynique il est évident que ces petits soins ne sont pas gratuits, d'autant moins qu'ils ne s'adressent qu'à leurs consommateurs, leurs 'chouchous'. pourquoi donc ces grandes dames prétentieuses auraient soudainement le coeur sur la main, quel avantage à faire de la politique quand, quoiqu'il arrive, le contrôle est assuré? pour soigner leur image, et le temps de la conscience a enfin sonné, ou plutôt ne s'arrète plus de sonner, l'effet douche froide (la conséquence positive d'une catastrophe, d'un choc), fait effet, et les consommateurs veulent que leur compagnies chéries suivent leur tendance démocratique, leur coté 'droit de l'homme'. la générosité n'a rien avoir avec l'argent, c'est une histoire de coeur... pourtant dans certain cas, le manque ou l'amour de l'argent rendent aveugle. la consommation moule les corps et les esprits, l'argent creuse les fossés et dresse les frontières.

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