maximo. le sculpteur de lumière. ampoules old skool et soudure, droguerie et cables électriques. ce recyclage d'inspiration iconographe en quête d'autel, revisite la trilogie chrétienne, le trio eudipien et la claustrophobie ecclésiaste. Installation électrique, technologie industrielle, ex voto profane, l'oeuvre de maxi exprime la situation lourde et embourbée de l'argentine. cette argentine incarnée globalement, pas buenos aires dont baudrillard disait: ici, c'est le dernier tango de la pensée française [irrévocablement non-moderne?]. moribonde chez elle, elle danse encore, lascive et farouche, son tango nostalgique sous d'autres latitudes. partout elle fait fructifier son agonie à l'exportation et se régénere avec des énergies fraîches et cosmopolites." construit sur cette position instable de pays corrompu, l'élan créatif de chacun est mis à l'épreuve. il ne reste rien de cette richesse aristocratique, ou si peu et si peu partagée.